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Tentatives de bonnes réponses à des questions qui peuvent ne pas l'être |
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Tentatives de bonnes réponses à des questions qui peuvent ne pas l'être |
Dans son premier système d'exploitation, le DOS (disk operating system), Microsoft a décidé de désigner les lecteurs de disquettes par un nom symbolique constitué d'une lettre de l'alphabet suivie d'un double point, A: pour le premier, B: pour le second, etc. Ceci afin de les identifier et de pouvoir spécifier de manière simple l'emplacement d'un fichier (A:\config.sys par exemple). Ce mode de désignation est propre à Microsoft. Les lettres d'identification n'existent pas dans les systèmes Unix.
Puis sont venus les disques et, leur capacité augmentant, la nécessité de les partitionner. L'usage des lettres d'identification a été étendu aux partitions afin de spécifier les chemins d'accès de la même manière que dans le cas des disquettes (C:\Windows\notepad.exe par exemple). Dans ce cas la lettre d'identification ne désigne donc pas un disque. Alors comment les identifie-t-on ? Tout simplement par un numéro comme cela est montré ci-après.
Indépendamment de leur lettre d'identification les partitions reçoivent aussi un nom, appelé nom de volume. L'utilisateur est maître de ce nom mais par défaut Windows adopte un nom de la forme Disque + lettre d'identification. Si l'on n'a pas modifié son nom la partition système apparaîtra le plus souvent sous le nom de Disque C:. Ces noms de volume par défaut portent à croire que l'Explorateur Windows affiche le contenu de disques quand il ne s'agit que de celui de partitions. Ce choix regrettable est à l'origine de la confusion faite par un grand nombre d'utilisateurs entre disque et partition.
Pour modifier un nom de volume, utiliser la touche F2 ou bien faire un clic droit et choisir Renommer.
Le titre donné au volet de droite de l'Explorateur Windows est également source d'ambigüité. L'appellation "lecteur' y désigne aussi bien un matériel qu'une partition d'un disque. Dans l'exemple ci-dessous "Lecteur de CD" est bien un périphérique tandis que les autres objets sont des partitions. On ignore si elles appartiennent au même disque ou à plusieurs.
En résumé, l'Explorateur Windows ne permet pas d'afficher la liste des disques.
Pour voir la liste des disques il faut faire appel à la fonction Gestion des disques (diskmgmt.msc). Voici ce que l'on obtient avec le même exemple.
On constate que chaque disque est bien identifié par un numéro et que ce sont les partitions qu'ils contiennent qui le sont par une lettre. Certaines n'en ont pas et ne sont donc pas visibles dans l'Explorateur Windows.
Les lecteurs optiques portent eux aussi un numéro.
Dans la Gestion des disques une clé USB est vue comme un disque externe connecté en USB, les deux étant traités comme s'il s'agissait de disques internes. On découvre que les partitions E: et F: appartiennent à une clé USB alors que l'Explorateur Windows ne pouvait pas le laisser supposer.
Le numéro d'un disque ne lui est pas attaché. Au démarrage Windows recense les disques présents et leur attribut un numéro en fonction de l'ordre dans lequel il les découvre, donc du port sur lequel chacun est connecté. Si, par exemple, un SSD porte le numéro 0 et un disque porte le numéro 1, ils échangeront leur numéro si l'on intervertit leur connexion sur la carte mère,
De la même manière une lettre d'identification n'est pas attachée à une partition. Chaque disque possède sa table des partitions où elles sont identifiées par un simple numéro d'ordre. La correspondance avec les lettres d'identification est réalisée à l'aide d'une table interne à Windows. Ceci explique que le contenu d'une clé USB pourra sur un ordinateur être vu dans l'Explorateur Windows sous la lettre F: et sur un autre sous la lettre E:.
Cette table est reconstruite à chaque démarrage et c'est Windows qui décide quelle lettre sera attribuée à telle partition, celle de la partition portant le système d'exploitation restant immuable. On peut cependant décider soi-même de la lettre attribuée à une partition à condition qu'elle ne soit pas déjà prise. Dans ce cas l'entrée dans la table devient permanente.
Le medium ne pouvant être partitionné, une lettre d'identification est également attribuée aux lecteurs optiques comme c'est le cas pour les lecteurs de disquettes. Ils apparaissent donc dans l'arborescence affichée dans l'Explorateur Windows, en permanence ou après qu'on y a inséré un CD ou un DVD selon l'option choisie. Là aussi le but est de pouvoir indiquer le chemin d'accès aux fichiers d'une manière unique, quel que soit le type de support.
Un fichier ISO est l'image du contenu d'un disque optique, CD ou DVD. Il est possible d'accéder à son contenu, en lecture seule, en le montant dans un lecteur optique virtuel. Cette fonction est disponible en standard depuis Windows 10. Auparavant il fallait installer un logiciel tierce partie pour en disposer.
Un lecteur optique virtuel se voit attribuer une lettre d'identification au même titre qu'un lecteur matériel.
Pour accéder aux ressources partagées des autres stations présentes sur le réseau local on peut passer par la rubrique réseau de l'Explorateur Windows mais elles ne sont alors désignées que par leur nom de partage et ce mode d'accès est uniquement graphique. Si l'on souhaite indiquer le chemin d'accès aux fichiers d'un répertoire partagé il faut utiliser la procédure Connecter un lecteur réseau.
Un lecteur réseau se voit lui aussi attribuer une lettre d'identification utilisable dans la spécification standard d'un chemin d'accès.
Il est également possible d'attribuer une lettre d'identification à n'importe quel répertoire au moyen de la commande subst (substitute). Cette commande fréquemment utilisée à l'époque du DOS ne l'est plus guère maintenant mais perdure néanmoins. Cet exemple montre sa syntaxe.
subst F: D:\toto\titi\tata
Si le sous-répertoire tata contient le fichier fic.txt on peut y accéder soit à l'aide de son chemin long (D:\toto\titi\tata\fic.txt), soit à l'aide du chemin plus court F:\fic.txt.
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